Dépression

Le mot est lâché.

Que se passe t-il en ce moment chez moi ? je ne sais pas !

Voilà que le 10 novembre, je fais une sorte de malaise à mon travail. Une drôle de sensation comme si tout tournait sauf que je ne vois rien tourner, j'ai des palpitations (ça je connais et je gére). Je décide de consulter le médecin le vendredi, manque de chance étant un pont, mon généraliste est absent, et je prends rendez-vous avec le remplaçant du médecin homéôpathe du même cabinet (vous suivez). Je lui explique mes symptômes, et lui spécifie que ce qui m'inquiéte le plus c'est cette sensation bizarre au niveau de la tête, et mes doigts gonflés au réveil. Il me répond que j'ai "flippé" et que c'est normal etc... et ensuite, il me parle de dépression, là, je me dis que je suis encore tombée sur le champion du monde, en plus, même pas capable de prendre ma tension. Véridique ! (je passe les détails).

Je ressors de là, avec mon atarax habituel et soit disant de l'homéopathie, sauf que lorsque je vais à la pharmacie, le médicament homéopathique n'est pas du tout de l'homéopathie, je décide de ne pas le prendre et de gérer mes crises d'angoisses et ma tête ben je verrais bien.

Début décembre, en plein magasin, une crise me reprend, je passerai mon samedi au lit à dormir. J'envoi zhom chercher le médicament prescrit par le médecin. Les crises d'angoisses, de panique ne passeront pas, j'ai même l'impression de me sentir constamment oppressée et cette tête qui me "quitte". Je décide donc de consulter mon généraliste. Je lui explique mes symptômes, sans lui dire que j'ai consulté un de ces confréres et là : il me parle lui aussi de dépression ! (là je lui dis que j'ai vu un de ces confréres) me donne un traitement sauf que voilà, je commence le traitement le jeudi, le vendredi soir c'était le dernier comprimé de ma pilule et je suis censée avoir mes régles le mardi. Dimanche matin, je me léve, je me rends aux toilettes et là, du sang partout, je ne sais plus est ce digestif, est ce vaginal ... je lis la notice des médocs et voilà les effets indésirables (saignements gastro intestinaux, saignements vaginaux etc...) J'appelle mon médecin le lundi, qui semble septique en si peu de temps, mais qui par précaution préfére que j'arrête le médicament et que je ne le reprenne qu'à la fin des régles (qui dureront jusqu'au dimanche suivant) Je n'ose pas le reprendre et je me contente en cas de crise de prendre 1/4 de Lexomil® sans dépasser 3/4 dans la journée et j'en suis trés loin. Je revois mon médecin avant les fêtes, et je lui explique, en 15 jours, je ne suis même pas à 2 comprimés entiers, je ne suis donc pas excessive bien au contraire et là, je me mets à pleurer dans son cabinet en lui expliquant que mes angoisses viennent du fait que mon contrat de travail s'arrête le 14 janvier, que je me suis investie à fond, que j'ai fait des heures supplémentaires, que je me suis occupée de la succession d'un de mes patrons et que je ne travaillerais que 15 jours avec le nouveau patron, que j'aime beaucoup ce que je fais et que je n'ai vraiment pas envie que mon contrat s'arrête ... il a été touché, il a sourit, et m'a demandé un CV que je lui remettrais début janvier, il va essayer de m'aider car il a trouvé que c'était trés bien de pleurer parcequ'on aime son travail et qu'on va le perdre.  Je continu avec Lexomil® au grand besoin et un traitement homéopathique (cette fois un vrai) à prendre en fond.

Mais tout ne s'arrête pas là, c'était le mercredi soir, le vendredi matin je me sens patraque et le soir du 24 décembre, je me chope la gastro. Nous fêterons Noël avec des amis quand même, car hors mis la diarrhée (mais je n'en avais jamais eu une pareille) le matin, le reste de la journée je n'ai aucun symptômes. Le dimanche rebelote diarrhée à avoir l'impression d'uriner de l'anus oups ! Je décide de téléphoner à SOS Médecin pour avoir les bons médocs et aller bosser le lundi, et surtout ne pas refiler cette M***** à mes puces ou à zhom. J'ai rendez-vous le matin même dans le cabinet de chez SOS Médecins (je découvre, je ne savais pas qu'il y avait un cabinet) et là j'explique mes symptômes et le docteur me pose des questions, est ce que je suis fatiguée en ce moment ? est ce que je suis stressée ? (sur le coup je me demandais pourquoi ces questions, je veux juste qu'on me calme ma diarrhée moi) est ce que mon oeil droit à toujours était plus petit ? (euh là, elle va me vexer) et je finis deviné ? en pleurs ! elle veut me mettre en arrêt, il faut que je me repose, oui avec des jumelles de 15 mois sans famille dans la région proche à part zhom je n'ai personne pour me soulager !! Alors on a discuté, j'ai refusé l'arrêt de travail car je n'avais que 2 jours à faire, et je me suis reposée et isolée tout le dimanche, le mardi tout allait déjà un peu mieux. Les questions préalablement posées c'était pour justifier que la gastro arrive chez les personnes un peu faibles et elle voulait savoir dans quel état physique je me sentais. Sur la balance, on notera une perte de poids de 4 kilos. Solution de réhydratation pour nourrisson (5 sachets dans un litre d'eau et ne boire que cela dans la journée), et TIORFAN®, Paracétamol et SPASFON® en cas de douleurs.

Je profite de mes quelques jours de repos pour ralentir le rythme, calmer mes angoisses qui viennent aussi de ma peur qu'il arrive quoique ce soit à mes puces (traumatisée par le bouton de pression qui me hante encore, car j'aurai du le prévoir, je l'avais pensé, mais cru que 'était mon imagination et quand j'ai décidé d'en avoir le coeur net, mes craintes étaient fondées, le bouton avait disparu dans l'estomac de ma puce) ou alors qu'il m'arrive quelques choses, que mes puces grandissent sans leur maman.

J'espére que mon état va vite s'améliorer, que je vais vite reprendre le dessus. Dans 15j, on part au ski avec belle maman et ça va nous faire du bien, ensuite je remonte avec elle dans le Nord voir mes parents deux jours (pour régler un probléme informatique), pour revenir le mardi retrouver ma petite famille, et je compte profiter de ma nounou et de mon "chômage forcé" pour me reposer, prendre du temps pour moi mais aussi pour ranger la maison, faire le tri, le vide et pouvoir j'espére retrouver rapidement un poste et un état de santé physique et mental bien meilleur. Mon médecin m'a parlé de psychothérapie, SOS médecin aussi, je verrais si les choses ne s'améliorent pas.

Du coup cette année, je suis à labour dans les cadeaux de Noël pas eu le temps, et l'impression que Noël est arrivé plus vite que prévu, d'ailleurs, il est déjà fini depuis une semaine, que je suis encore à chercher des cadeaux de Noël pour neveu et niéce, à la ramasse cette année la tata !