Je l'aimais
d'Anna GAVALDA, comme je l'avais prévu vu la taille du livre, il fut lu en une journée. Très réaliste, on sent le vécu, pour une fois on parle aussi de la douleur de celui qui part et non pas toujours de celui qui reste. Il est vrai qu'on a tendance à plaindre, à consoler la personne qui a été quittée, mais jamais personne ne se met à la place de la personne qui prends la décision, comme si, pour cette personne, la page se tournait et qu'elle ne ressentait rien. C'est toujours un choix trés dur et mon avis personnel sur le sujet, c'est que dans un couple on est deux, et qu'il y a forcément du 50 / 50. Cela m'a aussi fait revivre de mauvais souvenir, mais m'a permis de comprendre pourquoi j'étais peut être plus ouverte, plus compréhensive par rapport à cela et que souvent je me mettais du côté de celui qui partait, parceque personne ne se met de ce côté là, personne ne voit parfois à quel point il y a de la culpabilité, du regret, de la douleur dans cette dure décision : rester pour le bonheur de l'autre, ou partir pour son propre bonheur ? On lui accable toutes les fautes. On revient toujours un peu à la même chose sur l'égoïsme ! est-ce égoïste de sa part d'être heureux ailleurs ? est-ce réellement donner le bon exemple à ses enfants, de voir des parents ne pas s'aimer ! être juste là parcequ'on n'a pas eu le courage de partir définitivement ? parcequ'on n'a pas eu le courage de faire mal à l'autre et qu'on souffre en silence ? comme tout ! chaque cas doit être différent ! la question que je me suis toujours posée était est ce que mon pére est finalement heureux d'être là avec nous ? je pense que je ne le saurais jamais, mais je pense que parfois, il faut mieux être un peu égoïste, car on n'a qu'une vie, et qu'être heureux n'est pas toujours facile, alors même si on doit faire souffrir l'autre, c'est comme tout, il faut du temps pour que les blessures cicatrisent, mais quand on fait le choix inverse, de se sacrifier pour le bonheur de l'autre (qui parfois sans rend peut être même pas compte, n'est-ce pas égoïste alors de sa part, qui fait souffrir l'autre au final ?) et n'appréciait aucun des moments de famille, parcequ'il était juste là par "obligation", mais sa tête était ailleurs ... son coeur aussi peut-être, sûrement ! Finalement, la blessure ne se referme pas et n'est ce pas plus douloureux pour les deux (pour la famille) de juste faire semblant de vivre ?
Résumé du livre
source http://www.evene.fr/livres/livre/anna-gavalda-je-l-aimais-4880.php
Résumé du livre
Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. À sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.
source http://www.evene.fr/livres/livre/anna-gavalda-je-l-aimais-4880.php