Le calme après la tempête

Publié le par Aline

Me voilà reconnectée au monde, depuis samedi dans l'après midi jusqu'à ce matin, nous n'avions plus de téléphone et par conséquent plus internet ! Heureusement, que je n'avais pas un transfert ou un examen, car nous n'aurions pu nous y rendre, les routes étant interdites à la circulation. J'ai bien pensé à Cécé ! eh oui, nous étions dans la tempête, c'est impressionnant ! Nous n'avons pas de dégâts majeurs à déplorer sur notre maison. La commune, en revanche, déplore quelques arbres couchés sur des toits, ou sur des parkings, maintenant c'est l'heure du bilan, mais ce n'est que matériel à notre niveau. Tout n'est pas fini pour autant, car aujourd'hui, c'est le risque d'innondation qui menace certains départements, je ne pense pas que nous serons touchés au niveau de notre maison, mais ça se peut que nous soyons touchés au niveau de certains axes routiers ! J'ai une grande pensée pour les personnes en revanche, qui sont touchées par les coupures de courant, ou qui ont subit des dommages importants sur leur maison ou terrain, comme dans les landes, un bon courage à toutes ses personnes.


Près de 700.000 foyers toujours privés de courant dans le Sud-Ouest

Michèle Alliot-Marie a estimé que l'état de catastrophe naturelle serait déclaré "probablement dans les quinze jours". L'état de catastrophe naturelle "sera déclaré le plus rapidement possible, c'est-à-dire dès que nous allons avoir la remontée des informations nécessaires" de la part des mairies et des préfectures, a précisé la ministre de l'Intérieur sur Europe-1, même si "la tempête fait partie désormais des assurances", soit "probablement dans les quinze jours". Nicolas Sarkozy avait souhaité dimanche pouvoir enclencher la procédure de catastrophe naturelle dès le prochain conseil des ministres.

Mme Alliot-Marie a rappelé le déblocage du fonds de trois millions d'euros inscrit au budget de la Sécurité civile, annoncé dimanche par le président de la République, "pour les gens qui n'auraient plus rien", et "à titre transitoire", a-t-elle expliqué.

Entre 80 et 90% des foyers landais privés d'électricité devraient être réalimentés d'ici dimanche soir, a estimé sur France-Info Bernard Lassus, directeur général adjoint d'ERDF (Electricité Réseau Distribution France). Dans ce département, "notre réseau est dans un état très, très, très endommagé, et qui va nécessiter donc des moyens vraiment exceptionnels", a-t-il ajouté, estimant que dans tout le Sud-Ouest, "notre réseau est à reconstruire".

Actuellement, "3.000 personnes" travaillent sur le terrain, avec des renforts venus d'Allemagne, d'Angleterre et du Portugal, a déclaré M. Lassus. "Nous sommes en train de diminuer nos activités sur l'ensemble du territoire pour faire migrer nos forces vers le Sud-Ouest", a-t-il précisé.

Sur la question de l'enfouissement des lignes électriques, le directeur général adjoint d'ERDF a déclaré que "suite à la tempête de 1999, nous avions pris l'engagement d'enfouir toutes nos lignes moyenne tension. Nous l'avons fait à 95%".

La quasi totalité de l'électricité devrait être rétablie d'ici "une semaine", a annoncé pour sa part sur RTL le PDG Pierre Gadonneix alors que, selon lui, 680.000 foyers étaient toujours privés d'électricité.

Lundi, la préfecture des Landes a annoncé qu'une quatrième personne était décédée dans ce département des suites de la tempête. Il s'agit d'une personne âgée décédée à l'hôpital de Mont-de-Marsan après avoir été retrouvée en état d'hypothermie dans son jardin en hypothermie à Sarbazan. Toujours dans les Landes, un automobiliste a été tué samedi par la chute d'un arbre sur sa voiture, tandis que deux autres personnes ont été tuées par des chutes d'objets pendant la tempête . En Gironde, une femme sous assistance respiratoire est également décédée en raison d'une coupure d'électricité.

Dimanche, deux personnes âgées ont été retrouvées mortes, asphyxiées par un groupe électrogène à Nanteuil-Aurillac-du-Périgord (Dordogne). Un autre couple a été intoxiqué par des émanations de monoxyde de carbone d'un groupe électrogène installé à bord d'un bateau à Port-Barcarès (Pyrénées-Orientales), selon la préfecture. AP

Publié dans Faits Divers

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C
Courage aux sinistrés ...<br /> Et puis tu est de nouveau parmi nous ...<br /> Gros bisous<br /> CC
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